Samedi 25 février lors de l’intervention de Bernard Roustan au cours du rassemblement organisé par le Mouvement de la Paix, pour l’arrêt des hostilités en Ukraine il a bien été fait état du sort des Palestiniens. Et il est exact que l’ordre du jour de cette initiative internationale posait bien la question de la guerre en tout point de la planète.
Cet aspect n’a pas été rapporté dans l’article que j’ai rédigé pour rendre compte du déroulement de ce qui s’est passé. C’est qu’il n’est pas possible de tout retranscrire, ce n’est pas un procès-verbal qui est proposé mais une synthèse rapide de ce qui a été vécu. Outre que tout n’a pas été entendu, je choisis ce qui me paraît le plus significatif. C’est un choix qui est nécessairement filtré par la sensibilité qui est la mienne et je ne prétends pas être complet, ni même parfait, dans le travail que je fournis.
Chacun est libre de présenter sa propre réflexion sur ce qu’il a vécu et est à même de la diffuser en toute autonomie. Ceci étant, je m’efforce de rendre compte du mieux que je peux de ce qui a eu lieu. Je reviens donc ici sur ce que subissent les Palestiniens.
Nous avons appris que la tension est montée après la mort à deux israéliens tués à Huwara par des tirs palestiniens. Cette ville, située près de Naplouse a été mise à feu et à sang par les colons. Nous sommes en effet ici en territoire occupé, la Cisjordanie, et la politique colonialiste d’Israël génère la résistance dans le camp de ceux qui en pâtissent.
Nous avons eu l’occasion de lire sur Facebook un article concernant ce que fait Netanyahou en matière de réforme judiciaire. Un article partagé par Roger Hillel er qui fait référence au point de vue de Daniel Blatman, un historien israélien spécialiste du nazisme et du génocide commis sur les Juifs. Selon lui, il y a des similitudes entre ce qui se dessine et ce qui s’était passé en Allemagne lors de l’accession au pouvoir d’Hitler.
Il s’agit ni plus que de mettre la justice aux ordres d’un gouvernement d’extrême droite qui ne respecte en rien les droits d’une partie des citoyens. On sait que sont mises en place des mesures qui s’apparentent à celles de l’apartheid. Cela va générer à coup sûr une forme de guerre civile, ce qui est perçu comme tel par un nombre croissant d’Israéliens.
Netanyahou n’est pas dépendant des subsides de l’Europe comme l’est la Hongrie où les dirigeants n’ont pas la possibilité de passer outre le reproche qui leur est fait de racisme institutionnel. Biden a refusé de le recevoir à la Maison Blanche. Cela n’a pas été le cas de Macron. C’est révélateur !
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