C’est le titre de la première partie de l’émission diffusée ce jeudi 2 mars sur France 5 dans le cadre de sa série « Science grand format ». Je n’ai pas tout intégré, j’en suis loin. Je vais tâcher de rassembler ce que j’en ai compris et retenu.
Les moyens d’investigation à la disposition de l’humanité lui ont permis au cours des siècles de voir évoluer la vision de leur environnement. Ainsi la Terre n’est plus considéré comme au centre du monde, ce n’est qu’une des planètes d’un des nombreux systèmes solaires d’une galaxie, la Voie lactée dans un cosmos qui en compte bien d’autres.
La sonde Kepler a cherché des exoplanètes, c'est-à-dire hors de notre système solaire et elle en a découvert de nombreuses. Il y en aurait au moins une sur la plupart des étoiles. Certaines sont telluriques, c'est-à-dire rocheuses, comme la Terre et Mars, d’autres sont tout à fait différentes, insolites devrait-on dire.
Notre connaissance de l’Univers dans lequel nous sommes a progressé de manière sensible à partir du XX° siècle. Le télescope spatial Hubble a permis d’observer des galaxies fort éloignées de nous et la lumière que nous en recevons les montrent telles qu’elles étaient à l’époque où elle a été envoyée. On a donc une vue de ce qu’était le cosmos il y a des milliards d’années.
Si l’étoile que constitue le Soleil s’est formé il y a 4,6 milliards d’année, Hubble a pu repérer une galaxie, GN-z11, qui est âgée de 13,2 milliards de ces mêmes années. On sait que notre univers est en expansion c'est-à-dire que les corps célestes qui occupent l’espace dans lequel nous sommes s’éloignent de nous. Les scientifiques en ont déduit qu’il y a une origine à la forme de l’univers que nous connaissons aujourd’hui.
C’est la théorie du big-bang selon laquelle en remontant le temps et par extrapolation les scientifiques sont arrivés à l’hypothèse d’une origine de ce qu’est le cosmos. Il y aurait une singularité qui ferait que tout ce qui existe aurait été concentré dans un espace réduit avec une concentration extraordinaire d’énergie et de matière.
Cette situation aurait évolué par un phénomène d’inflation cosmique dans lequel nous serions engagés aujourd’hui. L’existence d’un fond diffus cosmologique prouverait le processus d’inflation cosmologique auquel a été soumis l’univers que nous connaissons aujourd’hui. C’est ce que semble confirmer le télescope spatial Planck lancé en 2009 et qui se trouve bien au-delà de l’orbite de la Lune. L’étude des Naines blanches, étoles en fin de vie, apporte un élément supplémentaire à cette théorie.
Qu’y avait-il avant le big-bang ? Difficile à dire, il n’y avait personne pour témoigner. Selon certains scientifiques il n’y avait pas de matière simplement de l’énergie et qui n’était pas distribuée de manière homogène mais aurait présenté des fluctuations quantiques qui auraient engendré la suite de l’histoire.
Evidemment nous sommes prisonniers de notre perception intuitive de l’espace, vide ou occupé par de la matière, et du temps qui s’écoule, indépendamment de lui, avec ou sans événements. Une vision newtonienne qui ne correspond pas à la notion d’espace-temps qui résulte de la relativité.
En fait nous n’en savons guère plus après avoir suivi cette émission. Cela nous a dépassés quelque peu !
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