La défaite dans les urnes de Jair Bolsonaro face à son concurrent Luis Lula ne passe pas chez les supporters de l’ancien président du Brésil. Le 8 janvier ils se sont livrés au palais présidentiel des Trois-Pouvoirs à Brasilia, la capitale du pays, à une opération semblable à celle que les partisans de Donald Trump avaient effectuée à Washington au Capitole le 6 janvier 2021.
Le refus de respecter le jeu de la démocratie, s’est accompagné d’actes de vandalisme qui disqualifie encore plus ceux qui se sont ainsi manifestés. Dans un premier temps les responsables en matière de police, de justice ou de l’armée ont eu une attitude laxiste quand elle n’a pas été complaisante.
Du moment que leur candidat a été battu c’est que les élections ont été truquées estiment aussi bien ceux qui ont soutenu Trump que leurs homologues brésiliens qui ont fait campagne pour Bolsonaro. On imagine sans peine qu’il a dû y avoir des échanges entre ces mouvements d’extrême droite.
Chez eux le chaos est une arme dont ils ne craignent pas de se servir. C’est un recours contre les effets nocifs de la démocratie. Les uns et les autres en font usage. C’est qu’il faut bien se donner les moyens d’exploiter le bon peuple !
Parce que c’est bien l’objectif qui est visé. Il s’agit ni plus ni moins que d’assurer la liberté des privilégiés au détriment de celle des démunis. Au Brésil sous le pouvoir de Bolsonaro c’était patent. Evidemment en face ce n’est pas simple, cela met en cause la logique de tout un système. Mais il faut reconnaître que l’extrême droite bloque toute perspective.
Ce qui s’est passé au Brésil illustre ce qui nous menace ailleurs ou qui est déjà en place comme en Italie. On notera qu’une situation de cette nature se révèle au Pérou. Il y aurait intérêt à organiser au plan international les forces de progrès pour s’opposer à de telles tentatives contre la démocratie et au service du monde de la finance.
C’est en ce sens que se pose la question d’une rupture avec un état des choses qui alimente par la crise socio-économique qu’il induit de tels agissements. Oui, à l’ordre du jour il y a nécessité d’inscrire la propriété collective des moyens de production et d’échange. Cela s’appelle le socialisme.
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