On connaît la locution latine « Si vis pacem, para belllum » qui se traduit par « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Une expression contestée par les pacifistes qui lui opposent « Si tu veux la paix, prépare la paix ».
Et effectivement si tu veux avoir la paix assure-toi que la justice règne, que les conditions de vie sont correctes, que les revendications, telles celles concernant le pouvoir d’achat, la protection sociale, les services publics, sont satisfaites. Il y a d’autres questions qui appellent une réponse, c’est le cas de la démocratie ou de l’environnement avec le réchauffement climatique. Il y a encore l’amitié entre les peuples, la négociation et la coopération. Cela est préférable à la logique de domination militaire et le recours à la guerre qui ne résout pas les problèmes mais les aggrave.
Le chef de l’Etat utilise une autre expression. Il ne veut pas que nous ayons une guerre de retard. Aussi il défend une loi de programmation militaire qui va amputer le budget national de 413 milliards d’euros. C’est une augmentation de 40 % avec un chapitre de 60 milliards pour la force de dissuasion nucléaire !
La locution à laquelle il souscrit doit être « Si tu veux la guerre, prépare la guerre ». Eh non, ils ne sont pas branchés paix Macron et ceux qui le soutiennent. Ils nous conditionnent à l’idée que la paix est impossible et la guerre inévitable.
Leur dernière trouvaille c’est la mise en place d’un « livret épargne souveraineté ». Un dispositif de soutien aux entreprises de production d’armements et aux sociétés chargées de la vente d’armes. Ce livret serait exonéré d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux !
Le président de la République devrait choisir une formule encore plus percutante du genre « On prépare la guerre pour la faire » ! Ce ne sera pas le mot d’ordre auquel nous nous rallierons lors de la Marche de la Paix qui aura lieu à Vendres le dimanche 6 août. Ce sera la 24ème du nom et nous avons rendez-vous à 10 h, Place des Lavoirs.
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